L’histoire personelle du traitement en Belqiue

Личная история лечения в БельгииDans cette section, je voudrais parler comment la lutte pour ma santé m'a conduite à la décision d'aider les autres à profiter de la médecine belge. Mon expérience montre clairement l'avantage de la médecine belge et la possibilité de trouver une solution, même si vous avez un diagnostic effrayant, qui, malheureusement, parfois peut apparaitre soudainement dans notre vie.

Depuis l'enfance, j'ai passé beaucoup de temps en Belgique, où mes parents sont allés en voyage d’affaire plusieurs fois. À ce moment-là, j’ai fait connaissance avec la médecine belge pour la première fois.

J’accompagnais les patients en tant que la traductrice depuis mes études au deuxième cycle de l'enseignement secondaire, et puis à l’école supérieure à laquelle j’ai assisté à Bruxelles. Même alors j'ai eu une grande expérience. Par exemple, à l’âge de 17 ans, j’ai traduit pour la première fois pendant l’accouchement.

De plus j'ai subi mes propres maladies, y compris l'oncologie. Heureusement, mon expérience m'a donnée la confiance que ces problèmes pouvaient être surmontés en Belgique.

Aujourd'hui, je peux dire que seulement à cause de cela, j'ai trois enfants en bonne santé et je suis moi-même en très bonne santé. Je peux admettre en toute confiance que seulement la médecine belge m'a permis de reprendre une vie normale. Dans une large mesure c'est grâce aux médecins en Belgique qui, en plus d’être hautement qualifiés, veulent aider les gens et sont toujours de leur côté dans la lutte contre la maladie.

Avec cette expérience, je veux aider les autres à apprendre la vérité sur leur état et recevoir des soins médicaux de qualité qui coûtent de leur argent. Je sais que si j’ai vaincu la maladie grâce aux médecins belges, bien d'autres peuvent le faire.

J'espère que, apprenant mon expérience, vous gagnerez la confiance dans la possibilité de vaincre la maladie.

Catherine Bazuleva, directeur de Belhope Conseil s.p.r.l.

1) En 1991, à l’âge de 12 ans, j’ai subi une chirurgie gynécologique et ça a failli me coûter la vie.

 

Sans entrer dans les détails du diagnostic, je ne peux dire que j'ai eu des douleurs soudaines dans la zone de bas du dos semblables à celles de rhumatisme. Elles ont été si fortes que j’ai crié à haute voix. Les médecins urgenistes de Moscou, qui sont venus deux fois, ont refusé de m’emmener à l'hôpital, soupçonnant un « rhumatisme normal », mais les injections qu’ils ont fait pour enlever cette crise douloureuse, ne m’ont pas aidée. Miraculeusement, les parents n’ont pas suivi les conseils de me réchauffer dans le bain. Ensuite, le médecin a dit que ça aurait pu me tuer. Seul un jour plus tard, la troisième brigade du secours urgent a déterminé la nature de la douleur gynécologique. Après l'opération respective, tout est revenu à la normale, mais ce cas a donné une impulsion au développement du cancer à l'avenir.

2) 2) À l’âge de 19 ans, je me suis mariée et étais enceinte. A ce temps-là, à l'été 1999, à Moscou, j'ai été hospitalisée avec une hémorragie utérine au 2ième mois de la grossesse à l’hôpital de district. Après un simple examen, le médecin a dit qu’il n’était pas nécessaire de faire l’échographie et le fœtus était mort ...Continuez…

J’ai vécu un stress énorme. J’ai insisté sur l’échographie malgré l’avis du médecin. L'expérience, acquise par moi en Belgique, suggérait qu’il est impossible de déterminer l'état du fœtus sans l’échographie. Et quand j'ai entendu que le cœur du bébé battait, une vague de joie et d'indignation m’a submergée: « Comment le médecin peut le dire quand l'enfant est en vie? ». Les médecins, pas gênés, ont dit qu’« avec une telle hémorragie excessif » je perdrais quand même un enfant..

Mais je ne les croyait plus. Je suis partie à Bruxelles le même jour, malgré que l’hémorragie continuait. Et tout de suite je suis allé à l'hôpital. Après l’examen, le médecin m'a surprise en disant qu’il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, que l'enfant était en bonne santé et que la perte de sang affectait rarement le développement du fœtus. Bien sûr, cela ne signifie pas que vous ne devez pas aller chez un médecin avec tels symptoms, mais chaque cas est différent. Je ne pouvais pas croire à ma chance.

Ma fille est née à terme et en parfaite santé. Après cet incident, j’ai réalisé à quel point j’avais été chanceuse que j'avais l'expérience et la compréhension qu’un deuxième avis en Belgique pouvait m’aider à prendre la bonne décision. 

3) En 2001, ma famille et moi, nous sommes rentrés à Moscou et j’ai continu mes études à l'université. Cépendant, mes mésaventures ont continué aussi. J’ai été diagnostiquée avec un cancer de l'utérus après un examen planifié dans un hôpital de Moscou. Continuez…

Lorsque à l’âge de 23 je l’ai entendu, le sol simplement s’est dérobé sous mes pieds. J'ai eu tant de plans, d’objectifs, ma famille, je voulais plus d'enfants ... Mais à ce moment-là, alors, tout cela pourrait finir... Seulement plus tard, j'ai appris qu’aujourd'hui, dans les pays développés, les gens avec ce diagnostic pouvaient espérer vivre en moyenne d'environ 10 ans. À ce moment-là, il me semblait que tout a terminé. Il était juste impossible de penser calmement et encore moins clairement.

Je me suis adressées dans un hôpital payant avec une bonne réputation. Il a eu l’air d’Europe. On a fixé immédiatement une date de l'opération pour retirer l'utérus, dans 3 jours après l'annonce du diagnostic.....

J'étais choquée. J’ai repris mes esprits juste après que mon mari m’a suggérée d’obtenir une deuxième opinion à un autre hôpital. Juste pour être sûre. Cela m'a donnée espoir. Le jour suivant, je suis allée visiter un médecin à un autre hôpital. On m’a examinée, j’ai fait des tests, mais on ne m'a pas dite quelque chose de spécial au cours de l’examen. Mais suite à mon faible expérience, j’ai demandé si l’on a vu quelque chose au cours de l’examen. Et puis les mots sont sortis de ma bouche que j'avais déjà reçu un diagnostic et j’étais venue entendre le deuxième avis. Je n’avais aucune idée de ce que seraient les conséquences.! En fin, bien sûr, le diagnostic initial « cancer de l'utérus » a été confirmé par le deuxième hôpital.

Sans mon mari, j’aurais probablement abandonné. Mais quand il a su que j’avais rendu compte du diagnostic avant de recevoir le résultat, il a insisté pour que je passe un examen médical en Belgique. J’ai pris rendez-vous avec un médecin belge dans 3 semaines.

Et puis l’hôpital, où j’ai été diagnostiquée pour la première fois, a commencé donner le “ spectacle ” pour moi. Quand j'ai appelé à reporter la date de l'opération et j’ai dit que j'allais à l'étranger, on m’a convaincue de venir à un autre consultation, déjà gratuite. Le médecin m'a expliquée doucement des conséquences de ma mauvaise décision: « Chaque jour compte quand une jeune femme a un tel diagnostic, vous mettez votre avenir en danger », elle a dit. À ce moment, j’ai vivement rappelé la situation quand il y a 4 ans on m’a poussée au curetage utérin en toute confiance.  « La même chose », j’ai pensé.

Après je sentais que je faisais tout bien. Même si le diagnostic est confirmé, je saurai exactement ce qu'il sera fait non pas par ceux qui veulent recevoir des honoraires pour l'enlèvement de mon utérus.

A ce moment vous attendez probablement que j'écris: « Youpi, on n'a pas trouvé le cancer après les testes et l’examen en Belgique ». Non, malheureusement, ce n'était pas comme ça, ou plutôt, ce n'était pas exactement comme ça.

Le professeur belge a regardé les tests que j'avait fait précédemment, puis il a fait ses tests. Le diagnostic en Belgique disait aussi le cancer, mais pas le cancer de tout l'utérus et seulement le cancer du col de l'utérus et c’était le premier stade de la maladie. Seulement un mot du diagnostic peut faire une énorme différence: depuis longtemps déjà, en Europe on ne fait pas l'ablation de l'utérus en premier stade.

C’était tout autre chose, avec des conséquences différentes, tant en termes de la chirurgie, la thérapie et la qualité subséquente de la vie et incluant la vie de famille.

Le succès du traitement du cancer dépend fortement de plusieurs facteurs:

  • le diagnostic précoce de la maladie;
  • le choix correct de la thérapie;
  • l'âge du patient.

Et comme ces trois facteurs étaient à mes côtés, les perspectives étaient très favorables.

Le médecin a dit précédemment qu’il est possible de guérir la maladie par la chirurgie seule, sans combinaison des thérapies, en comparaison avec le traitement aux stades tardives par des moyens de la radiothérapie ou la chimiothérapie. Dans mon cas, sans ablation de l'utérus, il y avait un espoir non seulement pour le rétablissement complet, mais aussi pour la possibilité d'avoir plus d'enfants.

En générale, à l’âge si précoce, un tel diagnostic est encore une rareté. Le médecin m’a expliquée que la tumeur survenait habituellement sur fond des conditions précancéreuses, qui comprennent, parmi beaucoup d’autres raisons, les changements dans les propriétés des cellules du col de l'utérus causés par l'inflammation à long terme.

Par conséquent, dans mon cas, on peut dire en toute certitude que ce sont des conséquences d’un abcès plus tard diagnostiqué dans mon adolescence et du morceau du placenta laissé dans les trompes de Fallope. Le processus de transformation d’un “précancer” dans une tumeur cancéreuse prend de 2 à 15 ans, le passage ultérieur du stade initial du cancer dans le stade principal dure 1-2 ans. Dans mon cas, un peu plus de 10 ans se sont écoulés depuis le moment de la première impulsion à la maladie à la formation de la tumeur.

Le traitement s’est bien passé en Belgique. Dans mon cas, une intervention chirurgicale s'est concentrée seulement sur l’alblation d’une partie du tissu du col en forme d’un cône – la conisation. Je n’avais pas besoin de ni la radiothérapie, ni la chimiothérapie. Pendant encore deux ans, j'ai régulièrement fait des tests sanguins et des testes de frottis. En Belgique, bien sûr.

Après cela, j'ai eu deux autres enfants. Combien je paierais, si je n’ai pas eu l'occasion d'aller là-bas, où les médecins sont qualifiés et ont le désir d'aider les gens!

4) Un peu plus de deux ans après la chirurgie, quand le médecin a dit que j'étais complètement en bonne santé, nous avons décidé d'avoir un deuxième enfant. Notre fils est né à Bruxelles en 2005, sans aucunes complications. Mais dans les premiers mois après l'accouchement, j’ai perdu du poids jusqu'à 53 kg avec une taille de 176 cm en raison des problèmes du post-accouchement.. Continuez…

J’ai pris 24 kg à mes 70 kg habituels pendant la grossesse, c’est pourquoi j’était heureux que je perdait du poids rapidement après l'accouchement.

Après tout, en dépit de toutes les joies de la maternité, chacune d'entre nous rêve de garder la ligne. Mais bientôt on a commencé à me faire des observations averties. Je n’ai que rendu ma ligne, mais j’ai continué à perdre du poids, sans aucun effort. Je me suis inquiétée quand, trois mois après de l’ablactation, la situation n'a pas changé. J'ai atteint 53 kg et j’ai continué à perdre du poids. Il y avait la faiblesse et l'apathie. J’ai changé complètement mon garde-robe à cause de la différence dans les 17 kg de ma norme. J’ai décidé de ne pas tenter le destin et je suis allée à la Belgique.

Le médecin m'a dirigée à faire l’échographie et le test sanguine et consulter un endocrinologiste. Tous les résultats étaient normaux, sauf une petite anémie. Ensuite, on m’a été ordennée une analyse spéciale de l’utéro-salpingographie, qui est similaire à l'échographie, mais avec l'introduction de l’agent de contraste dans la cavité utérine. Cela a permit de détecter un petit morceau du placenta de seulement quelques mm dans les trompes de Fallope. Du fait que ce morceau était petit et sa situation était inhabituelle, il ne serait pas possible de le trouver sans cette procédure. Après tout, il était la cause des problèmes car il y avait une inflammation et le corps essayait de pousser le corps étranger par tous ses moyens, consacrant toute son énergie à la lutte contre lui. Les médecins ont dit que le corps lui-même ne serait pas en mesure d’y faire face. Une intervation simple a permis de remédier au problème. Encore une fois, grâce au professionnalisme des médecins, on m'a aidée non seulement à guérir, mais aussi conserver la possibilité d'avoir des enfants à l'avenir.

5) Après le deuxième accouchement, j'ai eu un mauvais fonctionnement du cœur. De plus, j’ai eu l'arythmie plusieurs fois dans l'enfance au cours de l’activité physique ou sportive.  Continuez…

Le médecin m'a établie un diagnostic « classique » - « dystonie végétative » (comme il est apparu, il existe seulement dans les pays de l'ex-Union soviétique) et il a dit que cela était lié à la croissance rapide de l'organisme. Quand j’ai arrêté de faire du sport, les attaques ont cessé.

Et depuis 2005, j’ai eu les attaques d'arythmie, d'abord rarement, et puis toutes les 1-2 semaines, la fréquence des battements de cœur « sautait » parfois jusqu'à 250-300 battements par minute. Il semblait que mon cœur était sur le point de briser la poitrine et sauter en dehors. 

Ils ont duré de 30 minutes à une heure, puis tout est revenu à la normale. Je me suis inquiétée beaucoup parce que je n’avais pas su quand la prochaine attaque me guetterait.

Nous avons habité à Moscou. Et si au début je n'essayais pas de faire quelque chose, pensant que ce n'était qu'une fois, pendant la troisième attaque j’ai appelé une ambulance. Comme un fait exprès, l'attaque s’est terminée quand l’ambulance était venue. Les médecins qui ont pris l'ECG immédiatement après l'attaque, ont déclaré que, avec un tel cardiogramme, on me pourrait envoyer dans l'espace.

Non seulement je ne pouvait pas bouger pendant l'attaque, mais le reste de la journée je pouvais à peine lever ma main en l’air.

Les médecins m’ont prévenue que, pendant ces arythmies, le risque d’attaque, d’insuffisance cardiaque et même de mort subite augmentait. Après plusieurs examens, on m’a recommandée un médecin qui est spécialisée dans les arythmies. Elle a suggéré que mes attaques étaient causées par une des formes d'anomalies congénitales des nerfs dans le coeur. On a utilisé une méthode radical pour le diagnostic – j’ai dû avaler deux électrodes, et quand ils étaient dans l'œsophage au niveau du cœur, le courant de décharge a été mis sur eux, et puis encore une fois. L'attaque n'a pas tardé à venir. Cela signifiait que l'arythmie a une origine physiologique et est causée par une anomalie des nerfs sur lesquels les signaux de la réduction vont au cœur et elle ne passera pas elle-même.

Son traitement est effectué au moyen d'une chirurgie de l'ablation à haute fréquence qui est réalisée par le brûlure de la zone pathogène par le courant à haute fréquence. Je suis très reconnaissante envers le médecin parce qu'elle a été en mesure de faire un diagnostic. Cependant, mon choix en faveur du lieu de traitement a été déterminé par la comparaison des chances de bon résultat, présentées à moi en Russie et en Belgique.

A Moscou, mon chirurgien immédiatement m’a prévenue que, en plus de la zone pathogène du nerf, la zone seine peut être aussi touchée. Cela pourrait conduire à la nécessité de l'installation immédiate d'un stimulateur cardiaque. Les médecins ont évalué le risque à 20%. Je n’ai pas eu le plaisir de cette perspective à l'âge de 25 ans.

De plus, il est nécessaire d’attendre une intervation gratuite quelques mois, et sans attendre son prix est très élevé, et encore on ne donne pas de garanties. Je ne l'ai pas eu le temps. Chaque nouvelle attaque était épuisante et augmentait le risque de complications qui m'a faite revenir pour le traitement en Belgique.

A Bruxelles, le diagnostic a été confirmé, mais quant au risque d'erreur pendant l'opération et l'installation du stimulateur, le médecin a dit qu'il avait lu seulement une fois sur ce cas aux États-Unis il y a 15 ans. Maintenant la technique opératoire est parfaitement développé et il n'y a aucun raison de s’'inquiéter. La seule chose, l’efficacité pour la première fois est 90% et dans 10% des cas la procédure doit être répétée après un certain temps.

À ma grande surprise, le coût du traitement en Belgique était quelques milliers d'euros inférieur à celui dont on m’a dit à Moscou.

La méthode de l’ablation a été développée dans les années 80 du XXe siècle. Aujourd'hui, la pointe de feu sur les zones du système autonome du cœur au moyen d'une électrode speciale est appliquée. La conductivité d’impulsion d'excitation est bloquée dans la zone de l’ignipuncture. Dans ce cas, le travail du muscle cardiaque autour de la cicatrice formée n’est pas perturbé, et le rythme est restauré. C’est une opération de haute technologie mini-invasive, qui permet d'influencer efficacement sur le soulagement de l'arythmie, remplace la chirurgie et est devenue une alternative reconnue à un traitement médicamenteux.

L'opération est réalisée sous anesthésie locale. La veine fémorale, l'artère ou la veine sous-clavière (cela dépend des parties du cœur sur lesquelles on va faire l’intervention) est transpercée. Les électrodes sont introduits dans la cavité cardiaque à travers les ponctions sous contrôle radioscopique. Tout au long de l'opération, le patient est conscient, constamment scanné par des rayons X, et les médecins contrôlent les electrodes dans une salle séparée. D’habord, on trouve une zone qui provoque l’arythmie. Puis, avec l'aide de medicaments, on accélère le rythme cardiaque, puis le ralentit pour trouver les sites arythmogènes et les « brûler ». Les médecins disent tous ces détails au patient qu'il ne craigne pas de perturbations dans le fonctionnement du cœur, d'accélération ou de décélération d'impulsion. Les essais sont effectués toutes les 20 minutes pour évaluer l'impact de l'efficacité. Dans mon cas, l'opération a duré dans ce mode plus de cinq heures.

Environ 12 heures après l'opération, je pouvais se lever du lit, et je suis sortie le lendemain. Il y a 4 jours, j’ai été examinée par un médecin encore une fois et il m’a permise à rentrer à la maison. Par precaution, on m’a interdite de soulever des poids pendant 3 mois et d’aller à la piscine ou au sauna pendant 1 mois.

Heureusement, je suis arrivée dans 90% des patients auxquels cette opération rend la première fois. Près de 10 ans ont déjà passé. Depuis lors, il n’y avait aucune d’attaque!

Je suis très reconnaissante envers les médecins belges pour ce qu'ils encore une fois m'aient ramenée à la vie normale. Et surtout, j'aime leur attitude qui est transférée au patient: vous ne devez pas vous considérer comme un malade ou une personne handicapée, si vous avez eu une maladie grave ou même mortelle. La médecine moderne peut aider beaucoup de gens à vivre une vie normale et profiter de chaque minute.

 

6) En 2012, j’étais enceinte pour la troisième fois. À ce moment-là, je travaillais beaucoup, et, en Juillet, quand mon travail a connu un moment particulièrement difficile, mon corps, apparemment, n’a pas pu résister. L’accouchement prématuré sur la durée de 26 semaines a commencé. Dans cet état, je suis immédiatement allée à la Belgique. Je dois dire tout de suite que, à la fin, j'ai pu porter un enfant à 38 semaines complètes. Mais c’était la lutte difficile pour chaque jour. Continiez…

Des choses pareilles arrivent et les médecins disent qu’il est très difficile d’établir la cause exacte à chaque fois. Personne n'est à blâmer dans cette situation. Mais je pense que la surcharge nerveuse et physique, ainsi que l'opération « de conisation » du col de l'utérus ont joué leur role. Néanmoins, je n'étais pas préparée à une telle situation. Je n’avais pas même un médecin permanent à Moscou puisque jusqu’à ce moment-là je me sentais bien et n’attendais pas de complications.

Heureusement, mes amis ont recommandé un médecin, je l’ai visitée et elle m'a rapidement examinée. Quand elle a dit que l’accouchement prématuré actif avait commencé, j'étais horrifié. À la question: « Que faire », le médecin a répondu qu’il y avait peu de chance d'arrêter l’accouchement. Il était nécessaire apaiser les contractions, mais il n’y avait presque pas de chances, et les médicaments ont un certain nombre d'effets secondaires. Mon mari et moi étions horrifiés.

J'ai été menacée avec l’accouchement dans les prochaines heures. Je comprenais qu’il sera extrêmement difficile de prendre soin d’un bébé prématuré.

Le médecin m'a dit franchement que, à son avis, il y a très peu de beaux spécialistes à Moscou qui savent comment utiliser l'équipement moderne importé, acheté par plusieurs grands hôpitaux. En outre, seulement deux de cinq medicaments, qui sont administrés pour les bébés prématurés en Europe et aux États-Unis, ont été certifiés en Russie, dont un est rare et il est pratiquement impossible de le trouver. J’espère sincèrement que maintenant la situation s’est améliorée, mais en mon état j'ai commencé à peser mes chances d'atteindre Bruxelles.

Le médecin envers laquelle je suis très reconnaissante pour sa compétence et son honnêteté, a dit: « Allez à Bruxelles, n’hésitez pas, si vous savez qu’on vous aidera là. » Je savais. J'ai appelé mon médecin à Bruxelles et décrit la situation, et, malgré le fait qu’il savait quels risques je prends, il m'a conseillée d'arriver dès que possible.

18 heures après le début des contractions, j'étais dans un avion. Afin de retarder l’accouchement dans toute la mesure du possible, on m’a introduite un certain nombre de médicaments par voie intraveineuse et donnée des tablettes. Les médicaments étaient capables de ralentir l’accouchement, il n’a pas commencé dans un avion et sur la route de l’hôpital. Mais les contractions ont continué avec la même fréquence.

Quand je suis arrivée à l’hôpital, la brigade de nuit de thérapie intensive m’attendais. A partir du moment de mon arrivée, trois jours et trois nuits, les médecins ont essayé d'arrêter les contractions, en utilisant tous les médicaments disponibles. Le quatrième jour, ils l’ont réussi, les contractions ont été arrêtées, mais l'équilibre était très fragile.

On m'a mise au repos au lit strict, et j’étais dans la chamber tous le temps, craignant de bouger. Mais les médecins ont réalisé qu’il serait extrêmement difficile pour moi de ne pas bouger et ne pas se lever pendant deux mois. En outre, plusieurs autres problèmes se posent souvent après les contractions. Chaque jour, ils attendaient le commencement des nouvelles contractions, le commencement des infections du liquide amniotique ou d'autres problèmes.

Ils ont dit que, en pratique, il est rare qu’on réussisse à poursuivre la grossesse plus de 2-3 semaines dans ces cas, même en Europe. Mais chaque jour supplémentaire était très important pour le bébé, en l’ajoutant les chances de survie et de santé.

Je n’avais plus qu'à espérer un miracle et essayer de « tenir » l'enfant le plus longtemps possible. Afin d’éviter le surcharge, mon lit a été mis à l'angle d'inclinaison à ce que la tête soit au-dessous du bassin. Toute activité physique pourrait déclencher des contractions à nouveau. Je n'ai pas osé ni bouger, ni sortir du lit pour aller dans la salle de bains. On ne pouvait rien faire. J'ai vécu du matin au soir, du soir au matin. Pas « après-demain » ou « la semaine prochaine. » Chaque jour était une nouvelle victoire. Les jours passés faisaient la semaine.

J’étais rassurée qu’en cas de l’accouchement l'enfant serai déjà dans l’hôpital, qui dispose de l'un des meilleurs unités de néonatalogie en Europe et que le plus grand soin possible lui sera donné. Mais, néanmoins, je me suis battue pour chaque heure supplémentaire, pour chaque jour. Cette lutte a duré 66 jours. Mon mari, ma famille et mes amis m'ont beaucoup aidée. C’étaient nos 66 communes petites victoires.

Je suis sortie de l'hôpital au début de la 38ème semaine, il n’y a pas eu de risque pour le bébé à tel moment. Elle était prête à venir au monde, et je pouvais attendre le début de l’accouchement sans risque pour sa santé en dehors des murs de l'hôpital. En arrivant avec un poids estimé à 900 grammes, je suis sortie avec un fœtus d'environ 3 kg.

Cependant, les muscles des jambs étaient beaucoup affaiblis parce que je n’ai pas marché pendant deux mois, et il n'était pas facile se tenir debout et encore moins avec le ventre. Mais tout cela n’est rien comparé au bonheur que nous avons connu quand tout ça a été terminé, et le bébé est né à temps et en parfaite santé!

Avec cette expérience, je veux aider les autres à recevoir des soins médicaux de qualité et de vaincre la maladie.

 

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